L'INTRODUCTION des antipsychotiques atypiques tels que l'olanzapine dans l'arsenal thérapeutique de la schizophrénie a considérablement modifié la prise en charge de cette affection. Ils sont au moins aussi efficaces sur les symptômes positifs que les neuroleptiques classiques, mais s'en distinguent par une moindre incidence d'effets secondaires notamment des réactions extrapyramidales majeures.
De nombreuses études cliniques ont confirmé l'efficacité de l'olanzapine dans la phase psychotique aiguë (1), le maintien à long terme de la réponse clinique (2) et la prévention du risque de rechute (3).
En ce qui concerne les effets secondaires, il apparaît que l'incidence des syndromes extrapyramidaux évaluée sous olanzapine n'est pas différente de celle observée sous placebo (respectivement 13 % versus 7 %).
Amélioration de la qualité de vie.
Chez les patients en phase de rémission et stabilisés, le traitement au long cours permet d'obtenir non seulement le maintien de l'état clinique, mais aussi une amélioration de la qualité de vie, ce qui participe à la bonne observance du traitement, laquelle favorise le maintien de la stabilité de l'état clinique.
Par ailleurs, ce maintien de la réponse thérapeutique en période de stabilisation facilite la construction d'une alliance thérapeutique, c'est-à-dire une relation de confiance entre le patient et son thérapeute.
Le développement de Zyprexa, mené par les Laboratoires Lilly, a abouti à la mise à la disposition des cliniciens de différentes formes galéniques dont les modalités d'utilisation ont été étudiées en conditions réelles de soins.
La forme intramusculaire de Zyprexa est réservée, en urgence, pour le contrôle des états d'agitation aiguë chez des patients hospitalisés lorsqu'un traitement oral n'est pas adapté.
La forme orodispersible (Zyprexa Velotab) est particulièrement adaptée pour les patients, agités, en refus de soins ou peu compliants.
Le traitement au long cours est assuré avec comprimés enrobés (Zyprexa comprimés).
Une nouvelle alternative dans la thymorégulation.
Les troubles bipolaires se caractérisent par l'évolution cyclique d'un dérèglement de l'humeur avec alternance d'épisodes maniaques et dépressifs entrecoupés ou non d'intervalles libres.
Leur diagnostic, souvent difficile, est généralement établi dans un délai d'un à deux ans après la première consultation. Ce retard est dû à la variabilité de l'expression du trouble bipolaire d'un individu à l'autre et à l'expression d'une symptomatologie commune à d'autres troubles.
Une fois le diagnostic posé, les objectifs du traitement médicamenteux des troubles bipolaires se différencient en fonction des phases de la maladie.
En phase aiguë, l'objectif est de soulager le patient de ses symptômes (euphorie anormale ou persistante, excitation psychomotrice...), sans le projeter dans la phase opposée, ce qui impose une surveillance très stricte.
Dans un second temps, la prévention des récidives devient l'objectif essentiel du traitement.
Le profil d'efficacité et de tolérance de Zyprexa ouvre de nouvelles perspectives pour la prise en charge des patients souffrant de troubles bipolaires.
Zyprexa a obtenu une AMM pour le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères et dans la prévention des récidives chez les patients souffrant de troubles bipolaires et ayant déjà répondu au traitement par l'olanzapine lors d'un épisode maniaque.
Zyprexa a fait la preuve de son efficacité dans la prévention des rechutes maniaques et dépressives. Cette thymorégulation a été démontrée dans deux essais randomisés en double aveugle menés sur une période d'un an comparant l'olanzapine au lithium et au divalproate, deux traitements thymorégulateurs de référence dans le traitement préventif des troubles bipolaires.
Schizophrénie et troubles bipolaires, des nouvelles approches, symposium Lilly France présidé par le Pr Jean-Michel Azorin (hôpital Sainte-Marguerite, Marseille).
(1) B.-J. Kinon et al., 2001.
(2) B.-J. Kinon et al., 2000.
(3) Beasley et al., 2003.
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