Des flacons retrouvés la semaine dernière dans une consigne de la gare de Lyon à Paris contenaient des traces de ricine, ont révélé les analyses effectuées par un laboratoire spécialisé de l'Essonne.
Selon le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, cette toxine était présente « en quantités non létales », avec « de l'acétone et de l'éthanol, produits pouvant servir à la fabrication de la ricine ».
C'est en application du plan Vigipirate, qui prévoit l'ouverture des casiers de consigne tous les trois jours en moyenne, que les vigiles de la SNCF ont donné l'alerte, à la vue des flacons.
L'enquête a été confiée à la section antiterroriste de la Brigade criminelle tandis qu'était saisie la section antiterroriste du parquet. De source policière, on estime qu'un lien avec le déclenchement des hostilités en Irak « n'est pas avéré en l'état des investigations », même si cette découverte est qualifiée de « troublante ». On n'exclut pas, par ailleurs, un lien avec le réseau démantelé en janvier dernier à Londres, où un mini-laboratoire avait été découvert dans un appartement du quartier de Wood Green, avec des traces de ricine (« le Quotidien » du 10 janvier). Le ministère britannique de la Santé avait alors mis en alerte les hôpitaux du pays.
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