Après avoir mis au point la stimulation cérébrale profonde dans la maladie de Parkinson résistante, Clinatec vise la neuroprotection avec le projet NIR (Near Infra Red). Le dispositif implantable intracérébral est conçu pour délivrer de la lumière bleue au niveau des neurones dopaminergiques. L'objectif est de prévenir leur neurodégénérescence, via la correction de déficits mitochondriaux décrits au cours de la maladie. En activant une enzyme mitochondriale, l'irradiation infrarouge permet d'assurer la production d'énergie à la cellule sous forme d'ATP. La preuve de concept a été apportée chez l'animal. L'équipe est en attente de l'autorisation de l'ANSM depuis fin 2016.
Quant au projet Epicool dans l'épilepsie réfractaire, l'idée est de ralentir, par le froid, l'activité cérébrale de la zone épileptogène. Ce projet, encore très en amont, se veut comme une alternative à la chirurgie dans l'épilepsie réfractaire. La majorité des 30 % de patients pharmacorésistants ne peuvent pas être opérés, rappelle le Pr Stephan Chabardès, neurochirurgien et chercheur à Clinatec. « C'est gros challenge technologique, commente-t-il. Le système doit être capable d'enregistrer l'activité cérébrale, de détecter les crises et de refroidir d'environ 10 degrés la température au niveau de la zone épileptogène ». Une solution pour le système de refroidissement est en cours de développement au CEA.
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