Le Dr David Faria vient d'être élu président du SNJMG (Syndicat national des jeunes médecins généralistes). Il remplace à ce poste le Dr Mathias Huitorel et entend poursuivre « les mêmes objectifs » que son prédécesseur dans le cadre des trois dossiers qui focalisent aujourd'hui l'attention des jeunes généralistes : le remplacement, le sixième semestre et l'installation.
En matière de remplacement, « il faut absolument mettre en place le projet d'assistant en médecine générale », rappelle le Dr Faria. Au chapitre du sixième semestre, le SNJMG est « d'accord sur le fond de la réforme du troisième cycle » mais pas « sur la forme ». « Si le sixième semestre est mis en place, il doit avoir lieu en soins primaires. Et quid du statut de l'étudiant ? Nous posons de nombreuses questions qui ne sont pas entendues. On ne sait pas ce que représente en temps une "demi-journée" de travail. On ne sait pas qui seront nos maîtres de stages. En Picardie, moi, je sais qu'il n'y en a pas », s'emporte le nouveau président . Le terrain de l'installation, enfin, paraît particulièrement accidenté. « Nous sommes en désaccord avec nos syndicats senior, explique David Faria, qui cite l'exemple du Syndicat des médecins libéraux. « Le SML entend aujourd'hui restreindre la liberté d'installation, alors que cela aurait été impensable au moment de leur installation à eux. En tout cas, ce n'est pas de cette manière que l'on résout les problèmes de démographie. » Le nouveau président est résident à Amiens. « Il peut apporter une vision différente de celle que nous avons à Paris », espère le Dr Sophie Rachou, secrétaire générale du SNJMG.
Le nouveau président se dit très disponible pour dialoguer avec quiconque et invite à communiquer à travers le forum du site de son syndicat (www.snjmg.org), estimant que « la médecine d'aujourd'hui va vers la grande braderie. C'est le moment de se serrer les coudes et de discuter ».
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