Vos malades ont lu
« Science & Vie », novembre
Sans doute faut-il « se méfier des annonces prématurées », mais la place reste tout de même à l'enthousiasme chez « Science & Vie » face à ces « cellules à tout faire », embryonnaires de préférence, que de savants cuisiniers commencent d'accommoder avec quelque succès. On sent que le mensuel n'est pas loin de partager la colère des chercheurs américains du secteur public et des chercheurs français, freinés dans leur exploration des cellules souches embryonnaires par leurs gouvernements respectifs.
Il n'en reste pas moins que les cellules souches, embryonnaires animales ou humaines autant qu'adultes, ont déjà révélé suffisamment de leurs secrets pour que cardiologues, neurologues, hématologues, généticiens et autres spécialistes s'engagent avec frénésie dans leur maniement et envisagent avec le plus grand optimisme l'avenir du « grand bazar des cellules de rechange ». De cellules éternellement jeunes en organes éternellement jeunes, il n'y a qu'un pas. Combien y a-t-il de pas de l'organe éternellement jeune à l'organisme éternellement jeune ?
Le pauvre cœur du diabétique
« Tribune santé », n° 60
« Tribune santé » s'interroge : « Le diabète, une maladie du cœur ? ». L'inquiétude en effet ne cesse de croître à propos du diabète, quasi épidémique, comme on le sait désormais, mais aussi source de graves atteintes cardio-vasculaires. Si les reins, les yeux, les nerfs, les jambes des diabétiques sont menacés, explique la revue, c'est bien parce qu'à moins d'une surveillance attentive et efficace tout le système vasculaire est touché par la maladie. Les diabétologues poussent donc un cri d'alarme : il faut désormais considérer les diabétiques comme des malades cardio-vasculaires, même s'ils se sentent parfaitement bien. Ce qui n'enlève rien au devoir de prévention : comme le montre un « conte indien » qui ressemble fort à une histoire vraie, « plus encore que l'alimentation anarchique, le plus grand ennemi des diabétiques est la sédentarité ».
Parents, si vous saviez
« Le Point », 16 novembre
Des intoxications alimentaires soigneusement cachées, des ingrédients indésirables au lieu des ingrédients espérés, des règles d'hygiène trop souvent mal respectées, des vétérinaires contrôleurs trop peu nombreux, voilà ce que l'on cache d'habitude aux parents dont les enfants prennent leur repas de midi dans les cantines scolaires. Et voilà ce que « le Point » révèle à ses lecteurs cette semaine.
Bien sûr, on trouve derrière toute cette cuisine douteuse des histoires de gros sous dont « le Point » donne le détail. Mais entre les bonnes intentions des législateurs, les apports théoriques des diététiciens et la réalité de tous les jours, une chose est certaine, la qualité de ce que mangent les enfants dans leurs cantines n'est pas garantie.
Coup dur pour les vaccins
« Sciences et Avenir », novembre
Signe des temps, « Sciences et Avenir », revue destinée au grand public, diffuse « les principales conclusions » de travaux dont les résultats ne paraîtront que bientôt dans une « publication (scientifique) de renommée mondiale ». Ces travaux viennent confirmer ceux de l'équipe du Pr Romain Ghérardi, histologiste à l'hôpital Henri-Mondor, de Créteil, qui tendent à attribuer les cas de myofasciite à macrophages observés depuis cinq ans à l'hydroxyde d'aluminium, l'adjuvant utilisé pour une bonne partie des vaccins courants. Il semble, en outre, explique le mensuel, que la voie intramusculaire, qui tend à remplacer la voie sous-cutanée, en particulier depuis la grande campagne de vaccination contre l'hépatite B, ait permis à l'hydroxyde d'aluminium d'exercer ses ravages au sein du muscle. Ce pourrait même être l'explication du syndrome de la guerre du Golfe, ajoute le mensuel. De quoi réjouir les adversaires des vaccinations, même si seuls sont en cause un adjuvant et une voie d'administration, et pas les vaccins eux-mêmes.
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