Le Dr Michel Chassang, qui entend succéder au Dr Claude Maffioli à la présidence de la CSMF, vient d'adresser au membre du conseil confédéral de ce syndicat une lettre expliquant les raisons qui l'amèneront à solliciter leurs suffrages le 17 mars. Le Dr Chassang, âgé de 45 ans, est actuellement président de l'Union nationale des omnipraticiens français (UNOF) et fait depuis longtemps figure de favori pour succéder à Claude Maffioli qui ne se représente pas (« le Quotidien » du 7 mars).
Il écrit, dans la lettre au conseil confédéral, que « succéder à Claude Maffioli auquel je tiens à rendre hommage n'est pas une mince affaire ». Il estime cependant que, militant de la CSMF depuis 1985, il pense « avoir acquis suffisamment d'expérience pour pouvoir envisager » de briguer la présidence du plus important syndicat de médecins libéraux. Soulignant que « la période qui va s'ouvrir, même si elle est difficile, devrait être passionnante et constructive », le Dr Chassang inscrit résolument sa candidature sous le signe de la continuité. Il entend défendre « l'unité du corps médical ». « Les divisions qui parfois nous déchirent et nous font perdre beaucoup trop d'énergie ne profitent qu'à nos adversaires, souligne-t-il. Le combat historique de ces derniers mois, que j'ai eu l'honneur de mener avec les médecins de famille, doit nous concerner tous et faire tache d'huile dans la profession. Chaque discipline mérite d'être défendue, aucune ne doit être oubliée. »
« L'autre bataille à laquelle nous serons toujours confrontée, poursuit le Dr Chassang, est celle de la défense de la médecine libérale. » Le président de l'UNOF estime, à cet égard, que faire coexister l'exercice libéral avec un financement socialisé « sera toujours un exercice périlleux » et que « dans ce domaine rien n'est jamais gagné ». Enfin, Michel Chassang insiste sur le fait que « le médecin libéral doit être respecté », que « le rétablissement d'un vrai partenariat conventionnel (avec les caisses d'assurance-maladie) est incontournable » et que « la rémunération des médecins doit être à la hauteur de leurs responsabilités et de leur compétence ».
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