Il faut «stopper la parution des textes et décrets d'application concernant le développement professionnel continu (DPC),» martèle la CSMF comme un mot d’ordre depuis l’arrivée du nouveau tandem de ministres de Santé. Avec son allié du SML, la CSMF espère que le DPC (Développement professionnel continu) tel que défini actuellement ne survivra pas au départ de Roselyne Bachelot de l’avenue de Ségur. Le syndicat de Michel Chassang y voit toujours un risque majeur «d’étatisation de la FMC» aux mains des Caisses et de l’Etat. Et il vient donc de demander à Xavier Bertrand, nouveau ministre en charge de la Santé «une concertation urgente sur ce dossier dont les orientations, en l’état actuel, ne sont pas acceptables par les médecins libéraux.»
De son côté, le SML vient simultanément de rappeler dans un communiqué tout le mal qu’il pense du DPC. Un concept qu’il juge «globalement mauvais, illisible, et, par conséquent, incompréhensible pour la grande majorité des médecins libéraux et de surcroît totalement déstabilisant pour l’ensemble du tissu associatif de FMC». Pour le syndicat de Chritian Jeambrun, «la réouverture du dossier du DPC serait un geste fort symbolique du changement de cap politique initié par le Président de la République et du dialogue retrouvé entre le Gouvernement et les médecins libéraux.»
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