Croix-Saint-Simon, un siècle d’engagement

LE MUSÉE d’Histoire de la médecine fête sa réouverture, équipé d’un ascenseur et de la climatisation, avec une exposition sur le centenaire de la fondation Croix-Saint-Simon, du nom de la rue du 20e arrondissement où oeuvra sa fondatrice, Marie de Miribel.

Cette fondation est mobilisée sur de nombreux projets : crèches, accueil des malades atteints d’Alzheimer, école d’infirmières, soins à domicile et surtout restructuration de l’hôpital Diaconesses-Croix-Saint-Simon sous la conduite de l’architecte Wilmotte dans le cadre d’Hôpital 2007. L’exposition, organisée par le musée d’Histoire de la médecine, autour de panneaux et d’objets évoquant la médecine et les soins au début du XXe siècle, fait revivre l’action de Marie de Miribel, pieuse demoiselle touchée par la misère du quartier de Charonne. C’est elle qui installe en 1906 une Maison sociale au 9, rue Croix-Saint-Simon. Là vont s’organiser des aides de toutes sortes (argent, vêtements, travail à domicile, etc.) et un dispensaire. Des années 1910 à la fin des années 1950, on y verra « Madame Marie » arpenter le quartier dans sa tenue d’infirmière. Le dispensaire sera agrandi plusieurs fois jusqu’à devenir un hôpital de 12 lits en 1920, un grand hôpital avec un service de radiumthérapie en 1941, un hôpital général en 1978, etc. S’adaptant aux nouveaux besoins, l’hôpital de la Croix-Saint-Simon a fusionné en 2003 avec celui des Diaconesses de Reuilly.

Jusqu’au 30 septembre. Le musée (12, rue de l’Ecole-de-Médecine, Paris 6e) est ouvert du lundi au samedi de 14 h à 17 h 30 (du lundi au vendredi du 14 juillet au 30 septembre). Livre « Fondation Croix Saint-Simon, 1906-2006, l’avenir est à l’oeuvre », Perrin.