L ES sondages d'opinion ne suffisent plus. Selon le CNA, il faut maintenant « créer des dispositifs qui permettent une réelle participation de la société civile à l'élaboration des décisions ». Car les consommateurs, ou du moins une partie d'entre eux, réclament à la fois l'accès à l'information et la concertation dans des choix qui engagent la santé publique.
Le CNA énonce dans cet esprit quatre principes directeurs :
- pour résoudre les problèmes, les tendances majoritaires doivent être repérées en vue de dégager le plus large consensus ;
- des procédures systématiques et non ponctuelles doivent être instaurées ;
- deux à quatre débats publics au maximum pouvant être organisés chaque année, il convient de prévoir plusieurs « modules de consultation » plus restreints ;
- la gestion et la supervision de l'ensemble des procédures doivent être confiées à une instance « diversifiée et équilibrée dans sa représentativité ».
Considérant qu'une instance spécifique nouvelle, une de plus, ne serait pas « un facteur de clarification » dans un univers où surabondent les comités, le CNA, en conclusion, prêche pour sa paroisse en se portant volontaire pour présider à la consultation et au débat public sur les enjeux de la sécurité alimentaire.
« Concertation et débat public en matière de politique alimentaire : enjeux et aspects méthodologiques ». Rapport disponible sur le site du ministère de l'Agriculture (www.agriculture.gouv.fr).
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