Histoire piochée dans le « BMJ ». Une femme de 65 ans porteuse d'un cancer de l'ovaire est vue pour une crise convulsive. On pratique un scanner cérébral mais celui-ci ne montre ni hémorragie ni métastases. Les examens sanguins et la ponction lombaire ne retrouvent pas d'anomalie. Par la suite, la patiente fait, devant témoins, deux nouvelles crises convulsives, accompagnées d'une hémiparésie gauche. Sa tension artérielle est alors aux alentours de 180-200/90-110 mmHg. On fait une IRM cérébrale qui montre des modifications postérieures typiques d'une encéphalopathie postérieure réversible, provoquée dans le cas présent par l'HTA. Après traitement antihypertenseur, l'atteinte neurologique focale de la patiente régresse complètement.
L'encéphalopathie postérieure réversible est une entité clinique et radiologique associant céphalées, vomissements, troubles visuelles, crises d'épilepsie, troubles de la conscience avec ou sans déficit moteur ou sensitif. Le spectre étiologique est vaste. Avec le traitement de la cause sous-jacente, le syndrome est en général réversible.
Kachana Seneviratne et coll. BMJ du 21 juin 2008, p. 1444. (Minerva).
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