DEPUIS 1996, l’unité de consultation médico-judiciaire (Ucmj) de Créteil (Val-de-Marne) accueille et prend en charge des femmes victimes de violences conjugales ayant déposé plainte. Avec Clermont-Ferrand et Nantes, c’est l’un des sites de références dans ce domaine. De 4 à 6 personnes sont reçues quotidiennement, 24 heures sur 24, et examinées par l’équipe médicale, sur réquisition des services de police ou de gendarmerie.
Placée sous la responsabilité du Dr Anne Soussy, médecin-chef expert, l’Ucmj fait partie du pool des urgences de l’hôpital intercommunal de Créteil. Elle offre une série de soutiens non médicaux grâce à la présence de juristes, de psychologues, d’assistantes sociales et de correspondants du parquet travaillant pour 4 organisations qui assurent à tour de rôle des permanences du lundi au samedi, de 9 h à 19 h. Cet accueil, «très complémentaire du travail du médecin», facilite le parcours du combattant auquel sont soumises les victimes de violences conjugales, souligne le Dr Soussy. Les plaintes en justice n’interviennent que très rarement après les premiers faits. C’est lorsqu’il y a récidive que les femmes se décident à chercher de l’aide. Et, souvent, c’est l’attitude des enfants, quand ils ont 12-13 ans, «qui poussent les mères à réagir».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature