Sujet étonnant présenté au congrès de la Société américaine de microbiologie : la cravate. Car une question s'est posée à l'équipe de Steven Nurkin : la cravate, qui va de patient en patient via le médecin, peut-elle être un vecteur d'infections acquises à l'hôpital ?
Cette équipe d'un CHU de New York a collecté 42 cravates portées par des praticiens et des étudiants de différents services de cet hôpital de 500 lits : réanimation chirurgicale ou médicale, soins intensifs de cardiologie, chirurgie générale, médecine générale. Tous avaient des contacts quotidiens avec les malades. Ont servi de « contrôles » 10 cravates appartenant à des agents de sécurité qui n'avaient quasiment pas de contact avec les malades. Le recueil des cravates a eu lieu au cours de trois journées choisies au hasard.
Résultats. Près de la moitié (47,6 %) des cravates du corps médical contenaient des germes pathogènes ; soit huit fois plus que celles des agents de sécurité ; une cravate sur quatre était infectée par S. aureus ; une sur huit par des germes hospitaliers bien connus : Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas aeruginosa, Acinetobacter baumanii.
Bien sûr, cette étude ne prouve pas que la cravate est responsable de la transmission d'infections aux patients. Mais elle pourrait être un réservoir à microbes.
Etude
Cravate pathogène
Publié le 24/05/2004
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> Dr EMMANUEL DE VIEL
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7546
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