Les dysfonctionnements sexuels autres qu’érectiles (éjaculatoires et orgasmiques) ne sont pas rares en association avec les dysfonctions érectiles (DE). En étudiant les populations de patients inclus dans 28 études sur le tadalafil, Darius Paduch et coll. (Cornell Medical College) constatent que, dans cette population d’hommes présentant des DE légères à modérées, 65 % sont incapables d’avoir un orgasme et 58 % ont des problèmes d’éjaculation. Même dans le groupe des DE légères, on trouve 26 % de dysfonctionnements orgasmiques et 18 % de troubles de l’éjaculation. Le trouble de l’éjaculation le plus fréquent est l’éjaculation précoce, mais on décrit aussi des éjaculations retardées, impossibles, douloureuses, rétrogrades ou de force diminuée.
Les « dysfonctions non érectiles » sont sous-documentées et sous-traitées, soulignent les auteurs. Leur risque est augmenté lors de prescriptions d’antidépresseurs, mais aussi en rapport avec une hypotestostéronémie ou des troubles cérébraux mineurs.
« British Journal of Urology International », en ligne le 23 août 2011.
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