Les dromadaires pourraient être l'un des vecteurs de transmission du nouveau coronavirus MERS à l'homme, selon une étude publiée le 9 août dans The Lancet. Les chercheurs soupçonnent depuis un certain temps des chauve-souris d'être à l'origine du nouveau coronavirus, mais estiment que pour se transmettre à l'homme le virus a probablement utilisé des hôtes intermédiaires. Pour vérifier cette hypothèse, une équipe de chercheurs internationaux dirigée par le Dr Chantal Reusken des Pays-Bas a étudié des échantillons de sang de 349 animaux, essentiellement des dromadaires, des vaches et des chèvres provenant de plusieurs pays, dont Oman, les Pays-Bas, l'Espagne ou le Chili. Des anticorps anti-coronavirus MERS ont été retrouvés dans les analyses sérologiques des 50 dromadaires originaires du sultanat d'Oman, et dans une moindre mesure dans celles d'une centaine de dromadaires originaires des îles Canaries, une région dans laquelle le nouveau coronavirus n'avait encore jamais été signalé. Pour les chercheurs, la découverte des anticorps "suggère que les dromadaires pourraient être l'un des réservoirs du virus qui provoque la maladie chez les humains".De nouvelles études seront nécessaires, tant chez l'homme que chez l'animal, avertissent les chercheurs, pour découvrir si la transmission se fait par contact ou par ingestion de produits provenant des dromadaires infectés, comme le lait de chamelle par exemple. Apparu l'an dernier au Moyen-Orient, le coronavirus MERS a déjà infecté 94 personnes, dont 46 sont mortes, selon le dernier bilan fourni début août par l'OMS.
Coronavirus MERS : la piste des dromadaires
Publié le 20/08/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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