De nouveaux coronavirus, proches du virus responsable de la pneumonie atypique (Sras) qui a fait près de 800 morts dans le monde en 2003, viennent d'être identifiés chez des chauves-souris chinoises par des chercheurs. Ces résultats apportent la plus solide preuve à ce jour que le virus du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) à l'origine de la première pandémie du 21e siècle, pourrait provenir de chauves-souris sauvages, selon la revue scientifique Nature où sont parus mercredi les résultats de ces travaux. Surtout les chercheurs ont isolé un virus semblable au virus du Sras (Sras-CoV) capable, comme ce dernier, d'infecter directement l'Homme en utilisant un récepteur des cellules humaines, appelé "ACE2" (ou ECA2, enzyme de conversion de l'angiotensine). Ce qui suggère que les coronavirus peuvent passer directement des chauves-souris aux hommes, sans nécessairement avoir besoin de passer, comme on le pensait auparavant, par une espèce intermédiaire comme la civette. Cette observation, comme l'actuelle épidémie de syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Middle East Respiratory Syndrome, MERS) due à un virus de la même famille (Mers-CoV), souligne l'importance d'une surveillance continue de ce type de virus, au cas où l'un d'eux, potentiellement dangereux pour la santé humaine et animale émergerait, d'après les chercheurs.
Coronavirus : la chauve souris plus que jamais suspectée
Publié le 01/11/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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