IL EST PROFESSEUR, elle l'interroge – par courrier – sur certains points de la langue française. Elle doit assurer des traductions et déplore la pauvreté lexicale française, notamment en matière sexuelle... Il va lui démontrer qu'elle s'égare en la conduisant sur des chemins escarpés. C'est coquin et drôle, pas toujours, évidemment, d'une légèreté de plume puisque l'on énumère des mots. Il y en a des très jolis, il y a des formules très étonnantes, mais beaucoup que l'on connaît et qui ne font rire que parce qu'ils sont accumulés... C'est Daniel Bedos qui avait donc mis au point cette version théâtrale brève et simple. Lui d'un côté à un pupitre, elle de l'autre sur un canapé. Entre eux, énormément de complicité. Et ce supplément : lumineuse et enjouée, fine mouche, Agathe Natanson est à la ville, comme on dit, l'épouse du grand Jean-Pierre Marielle ; extraordinaire de délicatesse et d'esprit, drôle, il donne de la légèreté aux moments plus pesants, il est la grâce et l'intelligence. Il s'amuse et le public, littéralement, se régale.
Entre eux, un violoncelliste remarquable, sensible et inspiré. Il se nomme Pierre-François Dufour. Applaudissons-le, lui aussi !
Théâtre de l'OEuvre, à 19 h du mardi au samedi, en matinée le dimanche (01.44.53.88.88). Durée : 1 h sans entracte. Toujours à l'affiche à 21 h, « A la porte » de Vincent Delecroix, mise en scène de Marcel Bluwal, avec le fabuleux Michel Aumont.
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