La coopération interpro avance. Pour pouvoir bénéficier d'un financement à ce titre, les professionnels de santé exerçant ou non dans une maison de santé peuvent soumettre à l'agence régionale de santé (ARS) des protocoles de coopération. Ces derniers doivent préciser l'objet et la nature de la coopération, notamment les disciplines ou les pathologies, le lieu et le champ d'intervention des professionnels de santé concernés.
Un arrêté publié au « Journal officiel » du 3 février fixe les priorités nationales en matière de protocoles de coopération. Il s'agit de la prévention et du suivi des pathologies cardio-neurovasculaires, du diabète, des pathologies respiratoires, des cancers, des pathologies ophtalmologiques, gynécologiques-obstétricales, bucco-dentaires et psychiatriques. La prévention et le suivi de l'hospitalisation et du maintien à domicile des patients âgés et du développement des enfants entrent aussi dans le champ des priorités.
Pour les protocoles relevant de ces priorités, l'ARS doit vérifier que les projets répondent à un besoin de santé constaté au niveau régional pour financer (en général via le Fonds d'intervention régional). C'est le directeur de l'ARS qui donne le feu vert après avis de la Haute Autorité de santé.
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