Les négociations conventionnelles ont redémarré vendredi, mais sans que l’on sache très bien où vont les négociateurs. Après cette première séance, trois autres ont été arrêtées les 2, 11 et 18 décembre.Officiellement, ces négociations ont pour objectif la négociation d’une nouvelle convention. Mais la ministre de la Santé a fait savoir qu’elle préférerait que des élections professionnelles aient lieu auparavant, de manière à pouvoir élargir le tour de table à un nombre plus important de syndicats. Dans ce contexte, la CSMF et le SML jugent néanmoins que la négociation rapide d’une convention est le seul moyen de revaloriser les médecins. A l’inverse, MG France stigmatise "la volonté de la CNAM et de certains syndicats est de signer rapidement une convention identique à l'ancienne, sans aucune revalorisation pour les médecins généralistes pourtant au bord de l’explosion". Le syndicat de Martial Olivier-Khoeret souligne par ailleurs que "les négociations conventionnelles entre les syndicats de médecins libéraux et l'Assurance Maladie débutent dans la plus grande opacité : les dates et thèmes choisis l'ont été sans concertation ni préavis."
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