Pour son Assemblée générale, la Fédération des médecins de France l'a joué province, à Nantes le week-end dernier... et cinéma. Histoire peut-être de les changer du feuilleton conventionnel, Jean-Paul Hamon a emmené ses adhérents en avant première voir "Médecin de campagne", le dernier long métrage de Thomas Lilti, qui sort mercredi 23 mars. "Tous ont noté que le médecin en place était divorcé, mais que les propos tenus étaient particulièrement justes," rapporte ainsi le généraliste de Clamart.
L'actualité conventionnelle a tout de même rapidement rattrapé les cadres de la FMF. Occasion pour les responsables du syndicat de rappeler ainsi qu'il n'y avait plus qu'une seule alternative, en deçà de laquelle il n'est visiblement pour eux plus d'avenir pour la médecine libérale : "La survie de l'exercice libéral est conditionnée par, soit une convention avec valorisation des honoraires à hauteur de la moyenne européenne, soit une convention instaurant une part de liberté d'honoraires pour tous les médecins," souligne en effet le syndicat de Jean-Paul Hamon. Pour la FMF, cela signifie aussi très concrètement une convention attractive, donc à la fois "débarassée des délits statistiques" et répondant au surplace constaté ces dernières années; et de citer "indemnités kilométriques bloquées depuis 20 ans, visites non cotables en EHPAD, actes longs au même prix que les actes de base, cumuls d’actes dans la même séance insignifiants, rémunérations forfaitaires jamais réévaluées, NGAP figée…"
Dernier point abordé à Nantes : les incidences de la loi de santé. La FMF proposant de mettre en place des "groupements libéraux de territoire", uniques interlocuteurs, selon elle, de la prise en charge ambulatoire.
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