Interrogé par « le Quotidien » sur la possibilité qu'une opposition se manifeste à l'encontre de la convention collective unique (CCU) de l'hospitalisation privée, le secrétaire général de la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP) Alain Coulomb, « serein », balaye le risque d'un revers de la main.
« Je ne suis nullement inquiet, étant donné que deux syndicats de salariés (la CFDT et la CFTC) ont déjà signé le texte » (« le Quotidien » du 23 avril), déclare le représentant du patronat, qui ajoute que, désormais, faire machine arrière relève de l'impossible. « Le texte prévoit que la convention collective unique s'applique dès le premier mai dans tous les établissements ; chaque clinique disposera alors de trois mois pour y parvenir complètement. »
Peu importe le fait, pour Alain Coulomb, que trois syndicats de salariés (FO, CFE-CGC, CGT) critiquent le texte et envisagent de s'y opposer dans les jours à venir. « Cette affaire d'opposition ne m'intéresse pas, lâche-t-il tranquillement. Si elle devait être entamée,une telle procédure ne serait pas suspensive ; ce sera au juge de décider, dans un an ou deux, si l'opposition est recevable ou non. D'ici là, rien ne pourra entraver la mise en place de la nouvelle convention collective dans les établissements de soins privés. »
Pour que les salaires du secteur privé s'alignent bel et bien sur ceux du public, une dernière étape reste toutefois à franchir : le déblocage par le gouvernement de la fameuse enveloppe de 260 millions d'euros, promise en novembre dernier. La FHP compte rencontrer le gouvernement dans le courant de la semaine pour activer le mouvement.
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