« La modulation du traitement sur la sévérité de l'asthme connaît des limites. L'Anaes, en 2004, ou le GINA, en 2006, ont donc placé le contrôle de la maladie au centre des préoccupations, même si la sévérité de l'asthme détermine les orientations thérapeutiques initiales », explique le Pr Daniel Vervloet (Marseille). Les médecins généralistes disposent maintenant de « tests de contrôle de l'asthme » (www.legeneraliste.fr), questionnaires remplis par les patients qui permettent d'une part, de prendre en compte le point de vue de l'asthmatique et d’autre part, d'ouvrir le dialogue entre soignant/soigné.
L'arsenal thérapeutique dont nous disposons doit amener à un niveau élevé d'exigence, puisqu'il a été prouvé qu'on peut contrôler la maladie chez plus des deux tiers des patients sous Seretide®, même avec de faibles doses de corticostéroides inhalés (CSI). On peut ainsi rechercher la dose minimale de CSI efficace, sa réduction restant toujours préférable à l'arrêt du ß2mimétique à longue durée d’action pour maintenir le contrôle.
Une vie pratiquement normale
L'efficacité se traduit par une amélioration considérable de la qualité de vie qui peut redevenir pratiquement normale. Il est possible de proposer d'emblée une association fixe, pendant une courte période d'essai, en débutant par du Seretide® 100/50 µg/dose (une inhalation deux fois par jour) ou 50/25 (deux bouffées, deux fois par jour), chez des adultes ou des adolescents ayant un asthme persistant modéré défini par les critères suivants – symptômes diurnes, utilisation quotidienne de ß2mimétiques à courte durée d'action, obstruction bronchique modérée à sévère – et chez lesquels on souhaite obtenir un contrôle rapide.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature