L'EXPOSITION solaire, donc le taux de vitamine D, semble jouer un rôle dans la survenue du diabète de type 1 chez l'enfant. Constat d'un travail mené par Cedric F. Garland et coll. (San Diego, États-unis). Les chercheurs ont fondé leur travail sur les populations vivant à proximité de l'équateur. L'ensoleillement y est très important et, par conséquent, l'exposition aux ultraviolets de type B.
L'enquête épidémiologique a montré une moindre incidence du diabète de type 1 que dans les régions situées à des latitutes plus élevées, c'est-à-dire moins ensoleillées. Ils ont établi un lien entre l'exposition aux UVB qui déclenchent la synthèse cutanée de vitamine D3. Un fait jusqu'alors méconnu, selon eux. La conclusion essentielle de ce travail se trouve dans la prévention de ce diabète. Il suffirait d'un apport de 1 000 UI/j de vitamine D3 chez les enfants pour éviter la survenue de l'affection. Soit l'équivalent de cinq à dix minutes d'exposition au soleil vers midi (si le temps est beau…). Cependant, les auteurs rappellent que les doses quotidiennes de vitamine D ne doivent pas dépasser 400 UI/j avant l'âge de 1 an. Cette étude est le résultat d'une analyse mathématique. Les chercheurs ont établi un graphique dont l'axe vertical (ordonnée) indiquait l'incidence du diabète et l'axe horizontal (abscisse), la latitude, de – 60° S à + 70° N (0° pour l'équateur). À partir des données de 51 pays, la courbe obtenue était une parabole, sous la forme d'un sourire.
« Diabetologia », 5 juin 2008.
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