La juridiction régionale de libération conditionnelle de Douai (Nord) a ordonné une contre-expertise médicale pour Nathalie Ménigon, ancienne membre du groupe Action directe, afin de déterminer si son état de santé est compatible avec son maintien en prison. Au vu de ce rapport, les magistrats prendront leur décision le 15 septembre, a précisé l'avocat de la détenue, Me Jean-Louis Chalanset. Ce dernier avait demandé que sa cliente, âgée de 45 ans, puisse bénéficier de la loi du 4 mars 2002 sur la possibilité de suspension de peine pour raison de santé. Mais un premier rapport d'experts médicaux avait conclu que son état de santé n'était « pas incompatible avec sa détention ».
Nathalie Ménigon, incarcérée à la centrale de Bapaume (Pas-de-Calais), a subi deux accidents vasculaires cérébraux, dont l'un l'a laissé partiellement hémiplégique. Elle absorbe onze médicaments différents par jour, soit 27 cachets, souffre de troubles de l'équilibre, de la motricité et de pertes de mémoire, selon son avocat.
Elle a été condamnée en mai 1994 par la cour d'assises spéciale de Paris à la prison à perpétuité pour avoir participé à six assassinats, dont ceux de l'ingénieur général René Audran et du P-DG de Renault Georges Besse, ou tentatives d'assassinats entre 1984 et 1986.
Contre-expertise médicale pour Nathalie Ménigon
Publié le 29/04/2003
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7326
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