L 'AN dernier, selon les statistiques de l'INSEE, le pouvoir d'achat des ménages a augmenté de 3,1 %. La consommation n'a augmenté que de 2,5 %, à cause de la hausse des produits énergétiques au printemps mais aussi parce que les Français ont voulu épargner.
Attentifs à la hausse des prix, un peu plus élevée que les deux années précédentes (1,5 % après 0,4 % en 1999 et 0,7 % en 1998), ils ont aussi modéré leur consommation alimentaire, à cause de la crise de la vache folle, qui elle-même a fait monter les prix des viandes. En revanche, ils ont continué à s'équiper en ce que l'INSEE appelle des biens durables, et particulièrement en produits des technologies de l'information et de la communication, dont les prix, il est vrai, ont beaucoup baissé (moins 8,6 %) : téléphones mobiles (près de 30 millions de Français en sont équipés), lecteurs de DVD (nombre multiplié par 2,7), appareils photos numériques... Hausse des dépenses également pour l'entretien du logement (grâce aux mesures de baisse de la TVA) et pour les loisirs, du cinéma aux jeux de hasard et d'argent (en hausse de 13,1 %) en passant par le tourisme. Sans oublier les dépenses de santé à la charge des ménages (hors remboursements), qui ont augmenté de 6,24 % en volume.
Enfin, la consommation de boissons alcoolisées a baissé par rapport à l'an 2000, marqué par des flots de champagne pour célébrer le prétendu nouveau millénaire, au profit des boissons non alcoolisées (en hausse de 1,8 %) ; et la consommation de tabac a repris sa descente (de 1,2 %), commencée en 1992 et interrompue en 1998 et 1999.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature