Nous avons déjà souligné en quoi le consentement éclairé rendait nettement moins pertinente la méthode scientifique du double aveugle contre placebo d'une part et, d’autre part, en quoi les salles de shoot constituaient légalement un passe-droit.
Le fossé schizoïde de nos autorités de tutelle continue de se creuser avec d’une part un forcing sur le consentement éclairé confinant à l’absurde (attendons les dix-huit ans de ce patient pour lui demander s’il est toujours d’accord pour qu’on l’opère de l’appendicite) et, d’autre part, une obligation vaccinale renforcée, qui tel un lit de Procuste, balaiera d’un revers de main toute la plasticité requise à l’exercice de la médecine de terrain ainsi que le respect des convictions du patient obtenues lors de son consentement éclairé.
D’un côté on éclaire de l’autre on obscurantit.
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