Les quatre intersyndicales de médecins hospitaliers seront reçues lundi par Edouard Couty, directeur de l'Hospitalisation et de l'organisation des soins, pour une ultime séance de négociations autour du projet de modification de l'arrêté relatif à la permanence des soins en milieu hospitalier.
La confusion règne, depuis la dernière réunion, entre les médecins et la DHOS, au début de la semaine. Les présidents des syndicats de praticiens en sont repartis sans version écrite du projet d'arrêté et de la circulaire qui doit donner des exemples pratiques pour faciliter la mise en œuvre du nouveau système de gardes et astreintes.
Pour le Dr Rachel Bocher, présidente de l'Institut national des praticiens hospitaliers (INPH), « on est dans la même position qu'il y a huit jours. Ce que nous a dit le ministre, le 27 février était clair. Aujourd'hui, c'est moins clair car on n'a pas d'écrit, et que la DHOS semble revenir sur certains engagements ».
« Des zones d'ombre demeurent », regrette, de son côté, le Dr François Aubart, président de la Coordination médicale hospitalière (CMH), notamment en ce qui concerne la reconnaissance du travail de nuit et les adaptations à mettre en œuvre pour les services d'urgences.
S'il partage ce constat, le président de la Confédération des hôpitaux généraux (CHG), le Dr Pierre Faraggi, juge l'ambiance moins tendue que la semaine dernière. La raison : « Les exemples présentés lundi par la DHOS aux praticiens qui font beaucoup de gardes paraissent plus favorables que ce qui avait été perçu lors des précédentes réunions. » Les praticiens réservent toutefois leur réponse tant qu'ils n'ont pas de texte écrit, ajoute le Dr Faraggi.
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