Il est urgent de rappeler à quelques médias que l'assurance-maladie n'est qu'une des branches de la Sécurité sociale. Et que, si le déficit de la Sécu est à peu près le même en 2005 qu'en 2004, c'est parce que l'excédent de 200 millions de l'assurance-vieillesse, l'an dernier, s'est transformé en déficit prévisionnel de 2 milliards pour cette année, tandis que se creuse le déficit de la branche famille, qui passe de 300 millions en 2004 à un milliard cent millions prévus pour cette année.
En revanche, le déficit de 11,6 milliards en 2004 de l'assurance-maladie devrait être ramené cette année à 8,3 milliards. Il n'a jamais été question, dans l'esprit du gouvernement, de le faire disparaître comme par enchantement. En tout cas, ce n'est pas la branche maladie qui grossit le déficit 2005 de la protection sociale, même si elle y occupe la plus grosse place. Quelques journalistes, qui ne sont pas doués du sens de la discrimination (entre maladie et Sécurité sociale), en ont aussitôt conclu, une fois de plus, que tout ça, c'est la faute des médecins.
Si le corps médical est dans le collimateur du gouvernement, c'est parce que le ministre de la Santé n'a réalisé qu'une partie des économies d'un milliard d'euros qu'il voulait faire en 2005. L'année n'est pas finie ; et M. Bertrand peut avoir une bonne surprise pour Noël. Dans une hypothèse optimiste, bien sûr.
ÉDITORIAL
Confusion
Publié le 29/09/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7812
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