L’Union française pour une médecine libre (UFML) s’en prend ce mercredi 21 mai à la ministre de la Santé, ainsi qu’à un certain nombre de parlementaires de la majorité et de l’opposition, et leur demande « de clarifier leur situation par rapport à certains organismes, au regard de leur investissement dans les réformes qu’ils portent ».
L’UFML reproche à Marisol Touraine d’avoir participé en 2007 et 2009 à un débat « Avenir de la Santé », organisé par le laboratoire GSK, une activité « non mentionnée dans sa déclaration de conflit d’intérêt lors de sa prise de fonction », affirme cette organisation. Toujours selon l’UFML, les députés Gérard Bapt, Yves Bur, Jean Pierre Door, Bernard Debré, ainsi que Jean-Marie Le Guen (aujourd’hui secrétaire d’État), y participaient également.
Appel à la transparence
L’UFML a aussi dans le collimateur plusieurs députés ayant porté le projet de loi sur les réseaux de soins, après avoir eu des responsabilités au sein de mutuelles.
L’UFML prévient : « Devant les liens d’intérêt supposés ou avérés d’une part, et les attaques et menaces exercées sur la médecine libérale d’autre part, l’UFML appelle nos gouvernants, élus, et chaque Français à la plus grande vigilance : la transparence ne saurait concerner qu’une partie de la population ou qu’une catégorie professionnelle. »
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