Conflit sensoriel en pleine mer

Publié le 29/06/2004
Article réservé aux abonnés

SANTE MAGAZINE

Juillet

NAVIGUER EN PAIX et profiter pleinement du délicieux roulis et tangage des plus petites embarcations, c'est possible. Le magazine « Santé magazine » donne à ses lecteurs les clefs d'une bonne prévention du mal de mer. D'abord lutter contre la faim, la fatigue ou le froid, « 3 f » bien connus des marins, qui accentue les impromptus nausées, vomissements ou palpitations qui viennent gâcher les traversée les plus paisibles. Avant d'embarquer, il convient de bien dormir, de s'alimenter correctement - pas trop, ni trop gras -, de bien boire, en évitant l'alcool. A bord, chercher à rester détendu et se couvrir correctement pour ne pas avoir froid. Le meilleur endroit pour moins ressentir les mouvements est de se placer près du centre de gravité du bateau. A l'origine des symptômes, un « conflit » sensoriel entre nos yeux pour qui tout bouge, notre oreille interne, qui n'arrive plus à situer notre corps dans l'espace, et notre système proprioceptif. En conséquence, il vaut mieux garder un repère visuel, en fixant l'horizon ou la côte, ne pas tourner ou pencher trop la tête (pour ne pas stimuler le vestibule), ne pas lire ou jouer à des jeux vidéo mais s'investir dans l9a vie à bord pour mobilier l'attention. Côté médicaments, en dehors des antihistaminiques (à prendre une heure avant le départ) et des patchs de scopolamine, le magazine conseille l'homéopathie : cocculine contre les nausées, la phytothérapie : feuilles de menthe poivrée ou de mélisse (en infusion plusieurs fois par jour), diffuseur d'huiles essentielles Naupathia (orange amère, menthe poivrée, citron). Enfin, l'acupression grâce à un bracelet muni d'une pastille blanche qui appuie sur le Nei Huan, point d'acupuncture situé à l'intérieur du poignet.

BELLE SANTE

Juillet-août

Du savon de Marseille contre les crampes

LES JOIES DU sport, s'accompagnent parfois d'une brutale impression d'écrasement avec un muscle qui devient dur comme du béton. C'est la spectaculaire crampe, « douloureuse mais pas dangereuse », prévient le magazine « Belle santé ». Contraction involontaire et prolongée, elle peut être due à l'accumulation de toxines (acide lactique) dans le muscle, la perte de sel entraînée par une sudation exagérée ou des sueurs concentrées. Le froid est également un grand pourvoyeur de crampes, en raison de la vasoconstriction qu'il provoque. En cas de crampes, étirer le muscle douloureux, masser avec quelques gouttes d'huiles essentielles de basilic et d'origan diluées dans 2 cuillerées à café d'huile d'amande douce chaude. L'homéopathie peut apporter un soulagement, en particulier Nux vomica (5 CH), Actea racemosa (5 CH) et Cuprum metallicum (5 CH). Le ginkgo boloba, en infusion (3 fois par jour), permet également de soulager le muscle : 2 cuillerées à café à faire infuser dans de l'eau bouillante pendant 15 minutes. La prévention passe par l'échauffement du muscle avant l'exercice, la consommation d'aliments riches en vitamine C, B1, B6 et PP. Plus surprenant, le « truc » que partagent beaucoup de lecteurs et lectrices du magazine : un ou deux savons de Marseille placés au fond du lit, ou des draps frottés avec du savon de Marseille permettent de ne plus souffrir de crampes la nuit.

VOTRE BEAUTE

Juillet-août

Eau précieuse pour la santé de la peau

L'EAU est essentielle à notre équilibre. « Les médecins ont constaté que les personnes qui buvaient moins de 0,8 litre par jour avaient le visage plus ridé, un corps moins tonique et étaient plus souvent sujettes aux eczéma, démangeaisons et autres irritations », affirme la magazine « Votre beauté ». Certaines eaux aux propriétés particulières sont aujourd'hui utilisées pour l'hydratation de la peau. « Leurs molécules sont agencées de façon très particulière : en grappe, comme du raisin. Ces grappes sont si fines qu'elles se faufilent facilement, pénètrent mieux la barrière cutanée, et sont capables d'y transporter toute une série d'actifs, précieux pour l a santé et l'éclat de notre peau.» Il s'agit soit d'eau de mer (riche en oligo-éléments), d'eau ultra pure puisé au fond des volcans (riche en sélénium, silicium et zinc) ou encore d'eau recueillie au coeur des glaciers, à plus de deux mille mètres d'altitude et dont la teneur en minéraux est idéale. Pour éviter d'aller les puiser dans des lieux inaccessibles, certains fabricants de produits cosmétiques produisent des eaux synthétique, comme par exemple l'eau idéale mise au point par deux chercheurs monégasques : ni salée, sans oligo-éléments ni agents polluants, elle est absolument pure. L'eau se décline sur tous les tons, reprenant même de vieilles formules retrouvées sur des papyrus égyptiens datant de 1550 avant J. C.

Dr LYDIA ARCHIMEDE

Source : lequotidiendumedecin.fr: 7571