Nicolas Sarkozy préside jeudi la deuxième manche de la conférence sur la réduction des déficits, sous la pression insistante de Bruxelles en pleine crise de la zone euro. Fin janvier, le chef de l'Etat avait conclu le premier round de la réunion, en renvoyant à avril les «décisions extrêmement importantes» pour enrayer le déficit. Déjà, François Fillon a annoncé il y a quinze jours un premier coup de ciseau dans le train de vie de l'Etat, décrétant un «gel en valeur» des dépenses de l'Etat pour les trois ans à venir, au prix d'une baisse de son train de vie, d'une remise à plat de ses aides sociales et d'un rabotage des niches fiscales.
Selon l'Elysée, Nicolas Sarkozy devrait profiter de la deuxième séance de la conférence pour parler de «stratégie économique». Il devrait y dévoiler les conclusions du «document de synthèse» sur l'évolution passée et à venir des comptes publics commandé en janvier et évoquer l'idée d'inscrire, comme en Allemagne, le principe de leur équilibre dans la Constitution.Sur le front des dépenses sociales, il devrait aussi faire un point sur la réforme des retraites et revenir sur les moyens de tenir les dépenses de santé et de limiter celles des collectivités locales.
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