Jusqu'au 19 avril se tient à La Haye, sous l'égide de l'ONU, une conférence internationale destinée à préciser les recommandations de la Convention sur la biodiversité conclue au Sommet de Rio en 1992 et entrée en vigueur l'année suivante.
La Convention vise à limiter la destruction des animaux, des plantes, des micro-organismes et des bactéries liée aux activités humaines. Elle fixe trois objectifs : la conservation des espèces présentes sur Terre (entre 5 et 10 millions) ; « l'utilisation durable » de ces espèces pour permettre leur reproduction ou leur régénération ; enfin, « le partage juste et équitable des avantages découlant de l'exploitation des ressources génétiques ».
Des sujets sur lesquels s'affrontent les pays du Nord et du Sud, sous le regard et l'influence des Etats-Unis qui, n'ayant pas signé la Convention, ne sont officiellement que de simples observateurs. Car les pays en développement hébergent la majorité des espèces de la planète qui intéressent, en l'état (arbres, par exemple) ou sous formes de gènes, les industries du Nord (bois, pharmacie, parfums, biotechnologies diverses). Un des desseins de la Convention est d'aider les pays pauvres à contrôler les activités des sociétés étrangères et à en bénéficier (participation aux recherches, exploitation commerciale, redevances, etc.).
Conférence internationale sur la biodiversité
Publié le 10/04/2002
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7105
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