IL Y A D’ABORD eu l’A2. Trop chère, trop avant-gardiste et qui fut vite oubliée. Il y a désormais l’A1. Mieux adaptée aux aspirations d’une clientèle branchée. Nul doute que la petite dernière d’Ingolstadt trouvera rapidement sa place. Car c’est une vraie Audi. Aussi bien dans les codes stylistiques que dans le traitement de l’habitacle.
Sur ce dernier point, elle soutient largement la comparaison avec ses rivales, la DS3 et la Mini, pourtant bien léchées. Elle a du caractère, de l’entregent, du chien. Il n’y a donc pas tromperie sur la marchandise. Avec son modèle « ultracompact premium », la marque aux quatre anneaux a visé juste.
Mais ne vous fiez surtout pas aux tarifs, à première vue alléchants. Si vous voulez une auto bien équipée, il vous faudra mettre la main au portefeuille. L’univers Audi est impitoyable. Y compris quand on se contente du 1,2 l 86 ch, parfaitement adapté à un usage mixte ville-route. Comme son petit frère, le 1,4 l 122 ch il dispose de l’injection directe essence. Outre le delta de puissance, ce dernier est disponible en option (1 750 euros) avec la boîte S-Tronic 7 double embrayage. Le Diesel ? C’est bien sûr le nouveau TDI 105 ch common rail accommodé à toutes les sauces au sein du groupe Volkswagen.
À la vérité, cette A1 ne prête guère le flanc à la critique. Sauf en ce qui concerne le volume intérieur. Voyager à l’arrière n’est pas un supplice, mais presque. Surtout si on quitte la ville. L’A1 n’a certes pas vocation à transporter femme, enfants et bagages, mais, comparée à une DS3, elle s’apparente davantage à un coupé 2+2 qu’à une berline.
Histoire de maintenir la pression, Audi annonce déjà la suite. Un toit ouvrant, une 2 l TDI 140 ch, une S1 deux roues motrices ainsi qu’une version Sportback vont sortir des cartons. On en salive à l’avance.
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