En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les médecins généralistes plébiscitent le secteur 1 (89,5%) et l’exercice en milieu urbain (82,5%). Le milieu péri-urbain comme le milieu rural ne séduisant, à quasi égalité, qu’un peu plus de 8,5% d’entre eux. Telles sont les premières informations relevées par une récente étude conduite conjointement par l’URML et l’ORS, l’Inserm et l’Urcam PACA, auprès d’un panel de plus de 600 généralistes. L’initiative a débuté il y a huit ans, mais cette fois, il est possible de croiser les données avec quatre autres régions qui ont mené une initiative similaire : la Bretagne, les Pays de la Loire, la Bourgogne et la Basse-Normandie. On apprend ainsi que la part des médecins en secteur 2 et plus élevée en PACA (10,3%) que dans les autres régions (2,3% en Bretagne par exemple). Côté contact avec les professionnels de santé, les premiers interlocuteurs quotidien des généralistes de Paca, sont les pharmaciens (85,4%), suivis par les spécialistes libéraux (85%) et les infirmiers (75,9%). Le premier critère du choix du confrère spécialiste par le généraliste ? « La qualité du retour d’information », loin devant les délais d’obtention de rendez-vous ou les préférences du patient.
Enfin, en matière de réseaux de santé, si les généralistes de Paca estiment en substance que les réseaux de santé sont plutôt une bonne chose, 47,5% d’entre eux « peinent à identifier clairement » les missions de ces derniers. Sans doute est-cela raison pour laquelle la région arrive en queue de peloton en terme de nombre d’adhérents (27%)à un réseau de soins. Contre 31% en Pays de Loire et entre 39% et 44% pour la Bretagne et la Basse-Normandie.
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