Voilà une idée qui fait florès : les actes que l’on effectue rarement sont des actes que l’on fait mal. Ainsi des chirurgiens se voient retirer la chirurgie du cancer parce qu’ils la pratique peu. Cette idée forte peut s’appliquer à la médecine générale. J’ai exercé 35 ans en milieu semi-rural. Je peux vous affirmer qu’on peut rester 3 mois sans voir une phlébite et 6 mois sans diagnostiquer une colique néphrétique… (…). J’ai bien écrit « diagnostiquer » car j’en ai sûrement rencontré sans avoir su en faire le diagnostic(…) Il faut en tirer les conséquences et retirer aux généralistes l’autorisation d’être confrontés à ces pathologies qu’ils méconnaissent forcément faute de les rencontrer souvent. On pourrait commencer par les campagnes. On retirerait leurs plaques aux médecins installés en priant leurs patients de consulter dans les grands centres les plus proches. On organiserait ainsi ce qu’on pourrait appeler la « désertification des zones rurales». Les futures maisons médicales, actuellement sur plan pour la plupart, pourraient dès lors être reconverties en crêches ou en débits de la Française des Jeux.
Exercice
Comment désertifier les zones rurales
Publié le 24/04/2009
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Dr Gérard Bouvier, Montaigu (Jura)
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Source : Le Généraliste: 2487
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