« OHNE » est le nom du personnage principal, un homme “sans”, ce qui est le sens de “ohne” en allemand. Nous le retrouvons trois fois, dans une situation de répétition dans laquelle ne change que son interlocuteur.
Il se présente à l’Anpe il ne pense pas à se lever lorsque le numéro de son ticket d’attente clignote. Le soir venu, il est toujours là et un employé compatissant et indifférent accepte de le recevoir. Ajoutez une mère interventionniste. Elle est pourtant morte depuis vingt ans. Mais jeune et fraîche, elle s’inquiète du sort de son rejeton.
L’ambition de l’exercice est d’abord formelle, sinon littéraire. Dominique Wittorski prête un langage particulier à son chômeur. Cela ne va pas assez loin car, finalement, on n’a pas le sentiment d’hommes différents, ce qui devrait être le cas. Ce qui pourrait être cocasse est étouffé par la répétition même. Il n’y a pas de rythme et, avouons-le, le spectacle paraît très long malgré le talent acide de Bernadette Le Saché en maman au format de la fée Clochette. Yves Arnault est un acteur intéressant. Alexandre Aflalo, Raphaël Almosni tiennent leurs partitions sérieusement et l’auteur lui-même possède une présence indéniable. Mais cela ne suffit pas.
Théâtre de l’Est parisien, mardi, mercredi, vendredi à 20 h 30, jeudi, samedi à 19 h 30, dimanche à 15 h. (01.43.64.80.80). Durée : 1 h 50 sans entracte. Texte publié par Actes-Sud Papiers (11,50 euros).
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