LES ROUCHON écrivent aux Brochon. Les Brochon écrivent aux Rouchon. Ils s'envoient des cartes postales. Ils voyagent beaucoup. On n'est pas certain qu'ils voient grand-chose. Mais le plaisir du voyage est dans le partage. Et le premier des partages, n'est-ce pas cela ? Ces cartes postales que l'on envoie, comme autant de petits signes... avec trois mots ou dix. Des détails ou des considérations ambitieuses...
François Morel et Olivier Saladin ne sont pas seuls. Off, on entend parfois Jean Rochefort. Et, en scène avec eux, le marionnettiste Didier Girard manipule un grand oiseau de rêve, un grand échalas qui donne au spectacle ce petit plus fantastique enveloppé de la voix de Barbara célébrant les départs dans les lumières d'Alain Paradis.
Assis face au public, derrière deux petites tables, François Morel, très sérieux, Olivier Saladin, très étourdi, sortent leurs collections de cartes postales et font comme s'ils les lisaient. Il y a du mouvement. Une manière de dire qui fait rire. Et des regards, des gestes, des mimiques, qui sont aussi cocasses que les phrases passe-partout des petits messages... Ils sont épatants. Humains et jamais méchants. L'air toujours un peu étonné, paumé, rêveur, comme les personnages qu'ils incarnent avec générosité et malice.
Théâtre du Rond-Point, salle Jean-Tardieu, à 21 h du mardi au samedi et en matinée le samedi et le dimanche à 15 h 30. Relâche exceptionnelle le dimanche 8 juin. Jusqu'au 15 juin. Durée : 1 h 15 (01.44.95.98.21.). Lire : « François Morel farceur enchanteur », par Eric Fourreau, aux Editions de l'Attribut (14 euros).
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