Traduisant l'intérêt du gouvernement pour ce secteur d'activité, la ministre chargée de la Recherche et des Nouvelles Technologies, le Dr Claudie Haigneré, s'est rendue à Croissy-sur-Seine, dans les Yvelines, pour visiter l'institut de recherche Servier. C'était aussi l'occasion, comme l'a souligné Claudie Haigneré, de rencontrer et de dialoguer avec les acteurs de la recherche, « toujours source d'enrichissement ».
La visite du centre de recherche de Croissy, spécialisé en cancérologie et en neurosciences, a permis à la ministre de découvrir les axes de recherche des différentes équipes dans ces domaines. Rappelant la nécessité de combler le retard de la France pour le volume des dépenses de recherche et développement de ses entreprises, en moyenne inférieur de 25 à 40 % à certains pays européens, aux Etats-Unis ou au Japon, Claudie Haigneré a salué l'effort fourni par le groupe Servier, qui consacre près de 25 % de son chiffre d'affaires mondial consolidé à la recherche et au développement. Un investissement double de celui de la moyenne nationale du secteur.
Cette visite a permis à Claudie Haigneré d'écouter l'exposé de jeunes chercheurs sur des projets menés en collaboration avec de grands organismes tels que l'INSERM, le CNRS ou encore l'Université, et de découvrir le prototype d'un automate de synthèse combinatoire de petites molécules organiques, mis au point avec le CNRS de Strasbourg.
Autant d'exemples qui illustrent la stratégie de partenariat adoptée par le groupe Servier depuis déjà de nombreuses années et qui n'ont pu que réjouir la ministre, dont la conviction d'une nécessaire synergie entre les secteurs privé et public est aujourd'hui bien connue.
Une conviction d'ailleurs réaffirmée à l'issue de la visite par le rappel des différentes mesures du plan gouvernemental en faveur de la recherche et de l'innovation. « Notre responsabilité est de faciliter la rencontre des chercheurs du public et du privé. Je souhaite qu'ils se rendent mieux compte de leur complémentarité, du bénéfice qu'ils ont à travailler ensemble .» Elle a conclu sur la nécessité de « décloisonner la recherche dans notre pays pour la rendre fédérative et jouer de toutes les complémentarités, pour la rendre innovante et compétitive afin que la France retrouve une place de tout premier rang. »
Une dynamique forte
Après Orléans, berceau historique du groupe Servier et qui regroupe aujourd'hui l'activité biopharmacie, et Suresnes, spécialisé dans la diabétologie, le cardio-vasculaire et la rhumatologie, Croissy-sur-Seine est le plus récent des trois centres de recherche Servier. Outre la pathologie cérébrale, la neurobiologie et la neuropsychopharmacologie, il abrite l'unité de cancérologie. Comme l'a rappelé le Dr Jacques Servier, en accueillant Claudie Haigneré, « nous avons une croyance qui est que la recherche est le principal constituant du médicament. Je le dis depuis de longues années et je pense que, peu à peu, c'est une idée qui est entendue. Notre métier étant de créer des médicaments, nous croyons beaucoup à l'utilité et à la beauté de la recherche ».
En douze ans, les investissements en recherche et développement du groupe Servier ont été multipliés par 3,6, et le nombre de collaborateurs a doublé.
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