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Amateurs de loisirs, réjouissez-vous. La C3 Pluriel arrive. Fraîche comme la rosée, espiègle comme un gamin des rues, exotique comme un fruit des îles. La dernière née de Citroën possède un bel avenir devant elle.
L'intelligente campagne de publicité qui accompagne ses premiers pas, mettant en scène des enfants s'amusant à la faire apparaître et disparaître, suffit à cerner les contours de son caractère transformiste.
Ses parents n'ont aucun souci à se faire. La C3 Pluriel, facturée 3 000 euros de plus que la berline - à motorisation égale -, porte en elle les germes de la réussite. Héritière de la berline cinq portes dont elle reprend la plate-forme et la planche de bord, elle allie l'originalité de style à une espièglerie qui ravira les amateurs de voitures branchés loisirs.
Avec la C3 Pluriel, Citroën dispose de l'arme apte à perpétuer durablement l'image d'un constructeur audacieux qui fut sa marque de fabrique à l'époque de la Traction, de la 2 CV et de la DS.
Issu du Démonstrateur Pluriel dévoilé en 1999 au Salon de Francfort, le petit caméléon orné du double chevron en jette avec ses tenues voyantes et sa silhouette de midinette. Pour assurer sa croissance, Citroën a débloqué 202 millions d'euros.
Cette C3 Pluriel est une véritable bouffée d'oxygène. Tour à tour berline panoramique coiffée d'un toit multicouches à sept barres métalliques, cabriolet, spider quatre places ou spider pick-up avec son volet de chargement pouvant accepter 100 kg, elle se plie sans rechigner aux quatre volontés de son propriétaire.
Madame appréciera son originalité, Monsieur aussi. Quant aux enfants, ils piaffent d'impatience de s'installer à bord.
S'il est vraisemblable que peu de possesseurs céderont à la tentation de déposer les montants pour composer un cabriolet et qu'ils se satisferont donc de rouler cheveux au vent avec, il est utile de souligner que leur démontage n'exige aucune compétence particulière. Simplement un peu d'expérience.
Les arches, d'un poids de 12 kg chacune, s'enlèvent et se repositionnent en un tour de main. Une fois démontées, le problème de leur stockage reste néanmoins en suspense.
Comme on l'imagine, Citroën a procédé à certaines adaptations. Elles concernent les longerons de bas de porte doublés (150 mm), les traverses à forte section pour le soubassement, les montants de pare-brise, les arches renforcées par des tubes en aluminium de 55 mm de diamètre et 4 mm d'épaisseur.
D'aucuns évoquent un comportement routier perfectible, moins efficace que sur la berline, de 130 kg plus légère. Dans ce domaine, comme dans beaucoup d'autres, il faut raison garder. La C3 Pluriel n'est pas une sportive. Si elle manifeste parfois une certaine fébrilité dans les lacets, elle ne mérite pas la sanction suprême.
Ludique, elle n'a en revanche pas de leçons à recevoir en matière de convivialité et de polyvalence.
Dix centimètres plus longue, quatre centimètres plus haute qu'une C3 « normale », elle souffre malheureusement d'un manque d'espace à l'arrière, de l'absence d'une boîte mécanique classique avec la motorisation 1,6 l et d'un diesel. Le 1,4 l essence fait certes bonne figure, mais il ne remplace pas le très moelleux HDi 70 cv qui ne fera son apparition que dans un an environ.
La C2, troisième membre de la famille
Après les C3 et C3 Pluriel, Citroën lancera à la rentrée une C2 à empattement raccourci (2,31 m contre 2,46 m) et longueur minorée (3,66 m contre 3,85 m à la berline C3), équipée au choix de quatre motorisations : 1.4 l HDi 70 ch, 1.1 l 64 ch, 1.4 l 75 ch et 1.6 l 110 ch. Homologuée en quatre places, cette C2 frappe les esprits par sa face avant dynamique, son arrière trapu et sa modularité. En effet, les deux sièges arrière coulissent et se rabattent indépendamment, permettant ainsi d'augmenter la capacité du coffre. Aperçue à Genève dans sa définition sportive, la C2 disposera de la direction électrique, de l'ABS, de l'aide au freinage d'urgence, de l'ESP et de l'antipatinage dans ses versions les plus élaborées.
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