Le Pr Lefebvre, de l’université de Liège en Belgique, qui participa à la création de cette association modeste au départ, devenue une institution majeure, a rappelé avec émotion le superbe parcours de ce petit groupe de pionniers qui, dès 1962-1963 (à Genève avec le soutien du Pr Renold), lançait l’idée de cette société savante, aboutissant en 1964 à une première réunion d’une équipe de 60 participants, puis au premier congrès EASD à Montecatini par un printemps glacial et qui réunissait 233 participants. Les prix, aujourd’hui encore remis chaque année étaient déjà crées, ainsi que Diabetologia, initialement publié en anglais, français et allemand, uniquement en anglais en 1973 et passé en numérique seul en 2013 (au grand regret du conférencier). Celui-ci a rappelé que deux des lauréats de la Lecture Claude Bernard, 1 et 3 ans après avoir été distingués par l’EASD, furent ensuite lauréats du prix Nobel (médecine ou physiologie) : Christian de Duve et Earl W Sutherland. Aujourd’hui, le congrès européen de l’EASD réunit environ 25 000 participants.
La recherche dans le domaine du diabète a grandi de façon spectaculaire. Je me permettrais d’ajouter que, dans le Medline en 1969, 2 450 publications étaient référencées contre 31 000 en 2013 et déjà 32 000 en octobre 2014, soit au total plus de 480 000 références. Mais, durant ces 50 ans, la progression ne s’est pas limitée à la recherche : elle a aussi été une période de progrès spectaculaire dans la prise en charge et l’amélioration de la santé des patients diabétiques. C’est ce sujet qui a été traité par le Pr Schernthaner.
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