La VIe journée de la prostate a été l’occasion de revenir sur le dépistage de masse du cancer de la prostate, un point qui fait toujours polémique. Selon l’AFU, les derniers résultats du bras suédois de l’étude ERSPC confirment le bénéfice du dépistage du cancer de la prostate sur la mortalité : - 40 % avec un recul de 14 ans. « Le dépistage par dosage des PSA est donc rentable, à condition de bien cibler le dépistage sur les hommes de 55 à 69 ans (plus tôt en cas d’antécédents familiaux ou d’origine ethnique afro-antillaise plus à risque), avance le Pr Rishman, président de l’AFU. Au-delà de 75 ans, le dosage des PSA n’est pas recommandé, car le bénéfice non démontré. Par ailleurs, si on se base sur les valeurs de référence des taux de PSA en fonction de l’âge, un patient de 60 ans présentant des taux inférieurs à 1,5 ng/mL ne serait pas à risque de cancer de prostate", selon un article de Œsterling (publié dans le JAMA, aout 1993). Quant au risque de surtraitement lié au dépistage de masse, le Pr Rishman se veut rassurant : « la standardisation progressive des protocoles de surveillance active, permet d’éviter, au moins de retarder, les complications du traitement curatif : dépister n’est pas traiter ».
Cibler le dépistage
Publié le 17/09/2010
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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