PRIX NOBEL
Des archives de l'Académie suédoise qui viennent d'être rendues publiques montrent que, en 1953, les académiciens ont préféré attribuer le prix de littérature à Winston Churchill, plutôt que de ne pas l'attribuer du tout, faute de candidats jugés dignes de la récompense.
L'académie n'était pas convaincue par ses qualités littéraires mais les trois écrivains encore en lice (le poète américain Robert Frost, le romancier et poète britannique Walter de la Mare et l'Islandais Halldor Laxness [prix Nobel 1955]), n'étaient selon elle pas dignes d'être nobélisés. Parmi les 22 rivaux qu'ils avaient déjà battus figuraient l'Américain Ernest Hemingway (prix Nobel 1954), le Britannique Graham Greene, l'Espagnol Juan Ramon Jiménez (prix Nobel 1956) et les Français Jules Romains et Julien Benda.
Le nom du Premier ministre britannique avait déjà été avancé en 1946 par un académicien pour ses travaux historiques et biographiques, comme « Savrola », « Marlborough », « Mes jeunes années » et « la Crise mondiale » ; il l'a été régulièrement les années suivantes.
Sir Winston Leonard Spencer Churchill a finalement décroché le prix « pour sa maîtrise des descriptions historiques et biographiques ainsi que pour ses brillantes qualités oratoires dans la défense des grandes valeurs de l'humanité ».
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