Concernant le diagnostic, ces nouvelles guidelines confirment la place majeure de la ponction articulaire ; le diagnostic définitif de CCA reposant avant tout sur l’identification de cristaux dans le liquide articulaire. En termes d’imagerie, l’ultrasonographie est jugée plus sensible et spécifique que la radiographie pour détecter la chondrocalcinose avec notamment une excellente valeur diagnostique pour les articulations périphériques
Sur le plan thérapeutique, les experts estiment qu’il n’y a pas d’intérêt à traiter les CCA asymptomatique. Pour les formes symptomatiques, ils rappellent que le traitement optimal d’une poussée de CCA comprend une prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse. Avec, lors des poussées aiguës, glaçage de l’articulation, repos articulaire, ponction évacuatrice et infiltration de corticoïdes, AINS (associés à une protection gastrique) et / ou de faibles doses de colchicine (0,5 à 1 mg par jour). En cas de non-réponse aux AINS et à la colchicine, une corticothérapie orale ou parentérale peut être proposée. En prophylaxie d’une poussée, AINS avec protection gastrique et/ou colchicine (0.5/1mg/j) sont préconisés. Enfin, dans les formes chroniques methotrexate / hydroxychloroquine peuvent avoir leur place.
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