C’EST À Port-au-Prince, où plus d’un million d’habitants vivent dans des conditions sanitaires précaires depuis le séisme de janvier (un séisme de faible magnitude a été ressenti hier matin), que la situation est potentiellement la plus inquiétante.
La semaine dernière, l’ouragan Tomas, qui a fait au moins 21 morts, a entraîné une augmentation du volume d’eau polluée. Sur les dix départements d’Haïti, cinq sont directement affectés par l’épidémie, indique l’ONU, qui s’attend à ce que près de « 200 000 personnes montrent des symptômes du choléra, allant de diarrhées légères à une déshydratation sévère ». « Les cas (de choléra) devraient apparaître lors d’une poussée de l’épidémie qui se produira de façon soudaine dans différentes parties du pays. »
Face à cette propagation attendue de l’épidémie, l’ONU estime que des ressources devront encore être mobilisées pour au moins six mois. « Un effort considérable a déjà été fourni, mais la quantité même de matériel d’aide qui doit être distribuée dans les jours et semaines à venir demande plus de soutien logistique et financier pour le gouvernement (d’Haïti) de la part des agences humanitaires et des donateurs », explique l’ONU. Sans ce nouveau soutien, « l’épidémie pourrait bien venir à bout de nos efforts », avertit l’organisation. Les fonds recueillis permettront d’offrir surtout des soins de santé, d’assainissement et hygiène.
Quotimed.com, le 12/11/2010
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature