LA CARTE de l’apaisement jouée par le gouvernement pour calmer la colère des chirurgiens libéraux a, semble-t-il, échoué (voir « le Quotidien » du 23 mars). La semaine passée, le ministère de la Santé a reçu les professionnels de santé pour leur proposer de maintenir dans les tarifs des cliniques les dispositifs médicaux qui viennent de quitter la liste des produits remboursables « à l’euro, l’euro », et de voir au bout de trois mois l’impact économique de cette mesure sur le budget des cliniques. Les syndicats de chirurgiens et la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) rejettent complètement cette solution. «Il est hors de question que les cliniques fassent l’avance de trésorerie pour payer leurs DMI (dispositifs médicaux implantables, ndlr) pendant trois mois», s’insurge le Dr Jacques Caton, président du Syndicat national des chirurgiens orthopédistes (Snco).
La FHP et les organisations médicales ne sont pas opposées au principe de la réintégration des DMI dans les tarifs des cliniques, mais elles considèrent que les tarifs concernés ont été insuffisamment revalorisés.
A l’issue de leur entrevue au ministère, les syndicats ont décidé de maintenir leur appel à l’arrêt de certains actes à compter du 10 avril.
La Fédération de l’hospitalisation privée soutient le mouvement.
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