Dans un message adressé aux 8es Etats généraux des élus locaux contre le sida (ECLS), le 15 novembre, Jacques Chirac se déclare « inquiet » face à la progression de la maladie en France. « L'accès aux soins a permis une chute importante de la mortalité liée au sida, dit le chef de l'Etat . Mais cette première victoire ne doit pas tromper notre vigilance. L'épidémie n'est pas derrière nous : le sida continue à tuer plusieurs centaines de personnes chaque année en France. » Il impute en particulier cette situation à « une inquiétante résurgence des comportements à risque ».
Le président appelle les élus locaux à « jouer un rôle essentiel dans la mobilisation de nos concitoyens en faveur de la prévention et du dépistage », en rappelant que l'objectif fixé par le gouvernement est de réduire les contaminations de 3 pour 100 000 actuellement à 2,4 en 2008. Les élus, dit-il, doivent se préoccuper « particulièrement de la progression des contaminations et de la maladie chez les femmes originaires d'Afrique subsaharienne », notamment par « une coopération renforcée avec les autorités sanitaires et les associations dans les départements d'outre-mer ». Il leur demande enfin de « poursuivre l'effort » qu'ils ont engagé pour « l'accompagnement social et psychologique des malades ».
L'association ECLS est présidée par Jean-Luc Romero, conseiller régional UMP d'Ile-de-France.
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