Chirac déjeune avec des élus de droite spécialistes de la santé

Publié le 04/10/2001
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Le président Jacques Chirac a déjeuné avec huit parlementaires de l'opposition, spécialisés dans les questions de santé et de protection sociale, a révélé l'AFP.

Les députés RPR Jean-Michel Dubernard (Rhône), Bernard Accoyer (Haute-Savoie), Renaud Muselier (Bouches-du-Rhône) et Pierre Morange (Yvelines), secrétaire national à la santé du mouvement gaulliste, l'UDF Jean-Luc Préel (Vendée), les libéraux Jean-François Mattei (Bouches-du-Rhône) et Marc Laffineur (Maine-et-Loire), ainsi que le sénateur centriste Jean Lorrain (Haut-Rhin), participaient à ce déjeuner.
Jérôme Monod, conseiller politique de Jacques Chirac Chirac, et Frédéric Salat-Baroux, conseiller social du chef de l'Etat, étaient également présents.
Le déjeuner a été l'occasion, selon plusieurs de ces participants, de faire un tour d'horizon des problèmes actuels dans un domaine considéré par le président de la République comme « majeur » et qui sera sans doute au cœur de la prochaine campagne électorale.
« Cette rencontre traduit l'intérêt du président pour les questions de santé et a été l'occasion pour lui de s'enquérir des réflexions menées dans ce domaine par les différentes composantes de la droite », a expliqué au « Quotidien », à l'issue de cette rencontre, le Dr Pierre Morange, en précisant que le sujet de préoccupation principal avait été le « malade et la nécessité de le replacer au cœur du système dans une approche globale des problèmes ».
« Le président a été très attentif et très sensible à nos propos », a commenté de son côté, Jean-Luc Préel, qui a exposé à cette occasion les propositions faites par l'UDF. Elles portent surtout sur une « régionalisation pour une politique de santé de proximité tenant compte des besoins ».
Le député de Vendée, qui est par ailleurs secrétaire national à la santé de l'UDF, a indiqué que le projet de loi sur le droit des malades et la qualité du système de santé actuellement en discussion à l'Assemblée nationale « ne résolvait aucun des problèmes, alors que le système de santé est au bord de l'explosion, aussi bien dans les hôpitaux et les cliniques qu'en ville et que les professionnels de santé se sentaient négligés ».

Le Quotidien du Mdecin

Source : lequotidiendumedecin.fr: 6982