Les épidémies de SIDA qui touchent maintenant différentes provinces de Chine apparaissent comme le résultat de plusieurs voies d'introduction du virus, et en particulier le don de sang illégal.
L'infection à VIH atteint un taux de croissance alarmant, avoisinant les 30 % par an. Dans des provinces frontières comme le Yunnan et le Xinjiang, l'épidémie s'observe surtout chez les toxicomanes intraveineux. Mais des dons de sang illégaux constituent des voies de transmission importantes dans des provinces centrales, comme le Henan. Le rapport de L. Zhang et al. (Pékin) indique que, chez 239 individus séropositifs examinés, pas moins de 62 % sont infectés par ce type de don de sang ou par drogue intraveineuse ; 36 % ont contracté le virus par contact sexuel avec des personnes à haut risque. La moitié des sujets sont co-infectés par le VHC. Et 96 % des co-infectés par VIH et VHC sont des donneurs illégaux ou des toxicomanes intraveineux. La caractérisation génétique des séquences virales suggère des épidémies récentes mais distinctes des deux types d'infections (VIH et VHC).
A la 9e Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (Seattle)
Chine : la responsabilité des dons de sang illégaux
Publié le 25/02/2002
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Dr B. V.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 7074
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature