Le chiffre d’affaires des mutuelles, sociétés d’assurance et institutions de prévoyance qui proposent une complémentaire santé a augmenté de plus de 14 % en 2010. Il s’établit à 9,4 milliards d’euros, contre 8,2 milliards en 2009, selon les chiffres de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). Mais le secteur n’a toutefois pas rattrapé les résultats d’avant la crise financière (14,4 milliards d’euros en 2007).
Dans cet univers très morcelé, tant par le nombre de sociétés que par la nature des couvertures santé proposées, les performances sont contrastées. Les mutuelles contribuant au financement du fonds CMU et les sociétés d’assurance tirent leur épingle du jeu, contrairement aux institutions de prévoyance qui observent une diminution de moitié de leur chiffre d’affaires global. Cette situation s’expliquerait par le choix fait par ces institutions d’accompagner, à l’issue de la crise, les entreprises qui leur sont affiliées, et d’absorber une partie de l’augmentation des dépenses de protection sociale complémentaire. La part importante qu’occupent dans ces structures les contrats collectifs, systématiquement déficitaires par rapport aux contrats individuels, serait un deuxième facteur d’explication.
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