Plusieurs études ont déjà porté sur la place des SGLT2-i chez les sujets âgés. L’âge ne semble pas s’accompagner d’un surrisque du principal effet indésirable lié à cette classe : les infections urinaires et génitales. Toutefois, ont été inclus peu de sujets fragiles ou âgés de 70 ans ou plus et on doit garder à l’esprit que ces données sont le fruit d’études menées dans des conditions de suivi très encadré. Il faudra donc mettre en route des études de cohortes après mise sur le marché et d’autres, prospectives dédiées, avant d’envisager l’utilisation des SGLT2-i dans la vraie vie chez des patients âgés, tout venant.
La même démarche devra aussi concerner les effets osseux, les hypoglycémies, les chutes. Il nous semble donc préférable de réserver ces nouveaux ADOs à des patients DT2 plus jeunes ou jeunes au sens de leur âge physiologique.
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