Jazz-rock
Le trompettiste Chet Baker (1929-1988) est vraisemblablement l'un des musiciens les plus charismatiques du jazz moderne. Par le son et le phrasé de son instrument, par le velouté de sa voix, mais aussi à travers ce visage d'ange et de beau gosse des années 1950 qui s'est parcheminé avec une certaine élégance sur la fin de sa vie.
Jazzman au destin tourmenté et déchiré entre drogue, prison et femmes, Chet Baker n'était cependant nullement un artiste maudit. Bien au contraire, comme le prouve « Deep in a Dream (The Ultimate Chet Baker Collection) » (Pacific Jazz/EMI), qui regroupe 19 enregistrements réalisés par le trompettiste, dont certains sont devenus des classiques de son répertoire, à l'image de « My Funny Valentine », chanté et joué de façon angélique par un Chet totalement habité par cette ballade. La plupart des titres sélectionnés proviennent des séances gravées sur la West Coast dans les riches années 1950. Une compilation de rêve pour un jazzman inoubliable.
Une soirée exceptionnelle
En avril 1969, le chef d'orchestre-pianiste-compositeur Duke Elllington (1899-1974), est invité à la Maison Blanche à l'occasion de son 70e anniversaire. Honoré par le président d'alors, Richard Nixon, au cours d'un dîner de gala, Duke et un sacré big band vont également donner un concert tout à fait mémorable et incroyable à la tête d'un « 1969 All-Star White House Tribute » (Blue Note/EMI), composé de pointures du genre : Bill Berry et Clark Terry (trompette/bugle), Urbie Green et Jay Jay Johnson (trombone), Paul Desmond (alto-saxe), Gerry Mulligan (baryton-saxe), Hank Jones (piano), Jim Hall (guitare), Milt Hinton (basse) et Louie Bellson (batterie). Le tout augmenté de vocalistes comme Joe Williams et de quelques amis pianiste comme Earl Hines, Dave Brubeck ou Billy Taylor.
Une soirée exceptionnelle
Tous les thèmes interprétés lors de cette soirée exceptionnelle pour le jazz avaient été composés par le maître lui-même et son complice de toujours, Billy Strayhorn. Aujourd'hui, ces moments intenses et historiques, diffusés à l'origine sur la radio internationale Voice of America, font l'objet d'une première parution en CD qui devrait ravir non seulement les amateurs-collectionneurs de l'uvre ellingtonienne, mais également tous ceux qui aiment le jazz - dans sa version big band explosive - profondément et passionnément. Un swing et des soli de pure folie !
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